Ordonnés en 2025 (2/5) : entretien avec Monsieur l’abbé Jean Cuchet

Le sacrement de l’Ordre confère une mission unique dans l’Église : celle de servir le peuple de Dieu à la suite du Christ, Bon Pasteur.
Au lendemain des ordinations sacerdotales, nous avons recueilli le témoignage des cinq nouveaux prêtres de l’Institut du Bon Pasteur que nous vous partagerons tout au long de l’été.
Chacun évoque avec simplicité et profondeur le chemin parcouru, les années passées au séminaire Saint-Vincent-de-Paul, la grâce reçue, et la mission qui commence.
Entretien aujourd’hui avec Monsieur l’abbé Jean Cuchet…

– Comment est né votre désir de devenir prêtre ?

L’éveil de ma vocation s’est fait en douceur, de façon tout-à-fait ordinaire mais pas banale pour autant, car chaque vocation est un appel personnel, propre à la personne appelée. Sa source, c’est l’action du Saint-Esprit dans mon âme, agissant progressivement, par les sacrements et les événements ; son berceau a été ma famille pour laquelle je rends grâce, une grande famille très catholique dans laquelle devenir prêtre était présenté pour un garçon comme un choix de vie possible, comme les autres, mais plus beau que les autres. Mais ma vocation a grandi et j’ai vraiment commencé à y répondre dans la vie de paroisse et dans le scoutisme où j’ai appris le sens de l’engagement et du don de soi.

– Pourquoi avez-vous choisi de venir étudier au séminaire Saint-Vincent-de-Paul ?

Je suis fidèle de l’Institut du Bon Pasteur depuis mes six ans, ce qui fait du séminaire Saint-Vincent-de-Paul l’aboutissement naturel de mon discernement vocationnel. L’exclusivité du rite traditionnel au contact duquel j’ai grandi et qui est pour moi la forme ordinaire du rite romain, la doctrine traditionnelle qui m’a toujours été enseignée depuis le catéchisme et enfin l’esprit très familial de l’Institut ont constitué le contexte adéquat de l’épanouissement de ma vocation.

– Avez-vous une citation qui vous inspire particulièrement dans votre quotidien ?

Ce verset du psaume 113 m’inspire spécialement : “Non pas à nous, Seigneur, non pas à nous, mais à Ton Nom donne la gloire”.

– Qu’est ce qui vous a le plus marqué le jour de votre ordination ?

Ce qui m’a le plus marqué au jour de mon ordination c’est l’onction des mains : pendant que toute l’Eglise invoquait le Saint-Esprit pour moi, l’évêque m’a oint les mains, selon un rite qui existait déjà dans l’Ancien Testament, afin qu’elles soient exclusivement députées à l’unique Sacrifice qui plaît à Dieu, celui de son Fils.

– Quel aspect de la vie de prêtre vous réjouit le plus ?

Ce qui me réjouit le plus est d’offrir à la Très Sainte Trinité le Sacrifice du Fils de Dieu fait homme. C’est de cet acte que découlent tous les autres actes du ministère, car c’est le Sacrifice du Christ qui a obtenu notre sanctification, c’est par Ses mérites que l’Esprit-Saint a été répandu sur son Église et que les péchés peuvent être pardonnés. En lui est contenu tout le ministère sacerdotal.

 

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